La chasse au trésor n’est pas morte ! Mais désormais, au lieu de partir en galion à la recherche d’une île inconnue armé de son seul sextant et d’une carte parcheminée, c’est en tenue de randonneur et GPS à la main que le chasseur part à l’aventure.
C’est au coin de la machine à café qu’un collègue m’a récemment parlé de cette chasse d’un nouveau genre, le “Géocaching”, exploitant les nouvelles technologies que sont Internet et le positionnement par satellite. Le principe en est des plus simples : un “géocacheur” place dans un endroit présentant un intérêt évident (parc, château, côte sauvage…) une petite boîte hermétique contenant quelques menus “trésors” (figurines, jouets Kinder, portes-clef…) en plus d’un petit carnet et d’un crayon. Il retourne ensuite vite chez lui se connecter sur le site officiel du Géocaching pour publier les coordonnées GPS de la “géocache” qu’il vient de créer. Les “géochasseurs” partent ensuite à la recherche de la géocache à l’aide de ces coordonnées. Lorsqu’ils atteignent le trésor tant convoité, ils laissent trace de leur passage par un bref mot de remerciement dans le carnet ainsi qu’en échangeant un bibelot de la cagnotte par un autre qu’ils n’auront pas manqué d’apporter avec eux. Il ne leur reste plus ensuite qu’à rentrer chez eux signaler sur le site officiel leur découverte et piquer une nouvelle punaise sur la carte de France (ou du monde) transformée pour l’occasion en tableau de chasse.
Pour autant que je m’en souvienne, en tant que digne représentant de la génération des Goonies j’ai toujours été attiré par le principe des chasses au trésor à énigmes, particulièrement en tant qu’organisateur. La dernière en date étant un rallye vélo organisé à l’occasion de la crémaillère de Libenter. C’est donc tout naturellement que je me suis trouvé dans l’instant emballé par ce concept qui n’est pas nouveau ; il y a d’ailleurs peut-être à parier que vous le connaissez déjà.
Mais qu’importe, voici un tour d’horizon de cette passionnante activité…